Santé et phytos Pour l’UIPP, l’expertise de l’Inserm prouve la robustesse de la réglementation
L’Union des industries de la protection des plantes (UIPP) estime que la nouvelle expertise de l’Inserm sur les effets des pesticides sur la santé, « démontre la robustesse du cadre réglementaire » en vigueur.
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Le 30 juin 2021, l’Inserm (1) a publié sa nouvelle expertise au sujet des liens entre pesticides et santé humaine. « La grande majorité des substances actives présentant des liens avec des pathologies ne sont aujourd’hui pas ou plus autorisées sur le marché français pour des usages agricoles, démontrant clairement la robustesse du cadre réglementaire en vigueur pour les produits phytopharmaceutiques », estime l’Union des industries de la protection des plantes (UIPP) dans un communiqué du même jour.
L’UIPP s’attarde sur deux évolutions par rapport à la dernière expertise de l’Inserm, datant de 2013.
Troubles cognitifs
La présomption de lien entre troubles cognitifs chez les agriculteurs et exposition aux pesticides est passé de moyenne à forte, principalement pour les produits contenant des substances organophosphorées ou encore les pyréthrinoïdes.
« La très grande majorité des produits organophosphorés n’est pas autorisée aujourd’hui en France pour des usages agricoles. Pour les populations non agricoles, il semble que l’exposition aux pyréthrinoïdes soit prioritairement domestique, c’est-à-dire issue de l’utilisation d’insecticides à domicile (antimoustiques et autres). »
Par ailleurs, « la plupart des études prises en compte par l’Inserm pour cette thématique ont été menées aux Etats-Unis », où les pratiques sont différentes du contexte français, souligne l’UIPP.
Maladies respiratoires
Pour la première fois, certaines maladies respiratoires ont été étudiées. Une présomption de lien a été identifiée avec plusieurs substances actives. « Parmi les 17 molécules étudiées, 14 ne sont pas autorisées sur le territoire français », chiffre l’UIPP.
Elle ajoute : « Ces pathologies sont d’abord des affections inflammatoires, fortement liées à d’autres facteurs de risques connus inhérents au métier d’agriculteur comme l’exposition aux poussières, l’ensilage ou encore l’exposition à des virus animaux. »
(1) Institut national de la santé et de la recherche médicale.
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